Pierre-François Biancolelli

Le pèlerinage de la foire et les plaisirs de la campagne

Le Triomphe d’Arlequin


Représenté le 14 septembre 1719
BnF ms. fr. 9310, f.293-294
avertissement, Les deux premiers actes ne sont qu’une

répétition du sujet de la désolation des deux comédies et du procès des théâtres dont on a déjà parlé. On y a joint l’acte de la même comédie du pèlerinage de la foire qu’on a intitulé le triomphe d’Arlequin. C’est une parodie de la troisième entrée du ballet des répétition du sujet de la désolation des deux comédies et du procès des théâtres dont on a déjà parlé. On y a joint l’acte de la même comédie du pèlerinage de la foire qu’on a intitulé le triomphe d’Arlequin. C’est une parodie de la troisième entrée du ballet des \emph Plaisirs de la campagne représenté sur le théâtre de l’Opéra le... dont voici le sujet.

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Le pèlerinage de la foire et les plaisirs de la campagne

didascalie, Colette, la meunière, montée sur son âne, allant à son moulin est attaquée par un autre âne beaucoup plus mauvais que le sien, Arlequin et Trivelin accourent au bruit et aux cris de Colette et Arlequin la délivre du danger où elle était exposée en tuant l’âne d’un coup de couteau. Trivelin qui veut s’en attribuer la gloire tire du ventre de l’âne le couteau avec lequel il a été tué et présente comme en triomphe ce couteau à Colette pour la

persuader que c’est lui qui est son libérateur, mais Arlequin, à qui ce titre est du avec plus de raison puisque c’est lui qui a délivré Colette du péril, arrache le couteau des mains de Trivelin (qu’il traite de fanfaron) et le remet dans sa gaine qu’il tire de sa poche, Trivelin qui se trouve confondu par cette preuve se retire honteusement. Colette épouse Arlequin son libérateur et le fait son garde moulin. La pièce finie par un divertissement et un vaudeville en l’honneur de Colette et de son garde moulin, le vaudeville est imprimé.